Musée National de Yaoundé - Sous Le parrainage de Monsieur Ferdinand Léopold Oyono

 Ministre d’Etat Ministère de la Culture

Cette exposition a été prolongée sur demande du Mincult du 23 Janvier au 12 Février 2007 pour cause de la présence de l’artiste au FENAC et de la visite de la première Dame de la république Populaire de Chine Madame Hu Jintao

Constats

Cette exposition  présentait soixante dix (70) tableaux dont 11 venaient de collections privées étrangéres, principalement des Etats-Unis d'Amérique, de France, d'Allemagne et de Suisse. Et 13 des collections privées Camerounaises.

Présidée par le Secrétaire Général du Ministère de la Culture, l’inauguration a eu lieu le Mardi 05 Décembre 2006 à partir de 16h30 en présence de 500 invités.

Tout au long de l’exposition se sont déroulés des évènements connexes animés par Francis MBELLA

2 Conférences sur les Thèmes

*L’intérêt de l’Art dans la Société

*L’Art source de développement ?

Ont eu lieu respectivement :

Le Vendredi 12 Janvier 2007 de 16h à 18:30

Le Samedi 13 Janvier 2007 de 15h à 18:00

Des ateliers avec les étudiants ont eu lieu le Mardi 13 Février 2007 de 14h à 18h

D’autres Conférences  ont eu lieu à l’extérieur du Musée, principalement au Lycée de Mballa II et Centre de Formation Professionnelle de L’Audiovisuel (CFPA) de la CRTV

Le peintre a pu également parler de son art dans le cadre d’émissions à la radio et à la télévision.

«L’Esprit et la matière : La Force est en Nous !» a été honoré par plusieurs personnalités parmi lesquelles :

*La première Dame de Chine, Mme Hu JINTAO

*L’Ambassadeur de Chine M. WANG SIFA

*L’Ambassadeur des Etats-Unis, M. Niels MARQUART

*L’Ambassadrice d’Espagne Mme Jiménez ALONZO

*L’Ambassadeur des Pays-Bas,

*Le Ministre des Affaires Sociales, Mme Catherine BAKANG MBOCK

*Le Ministre de la Promotion de la Femme de & de la Famille, Mme S. BOMBACK

*Le Ministre des Sports de l’éducation physique, M. Augustin EDJOA

*Le Ministre délégué à la Communication, le Professeur Gervais MENDO ZE

*Le Ministre Délégué à la Justice le Professeur Maurice KAMTO

*Le Représentant Résident de la Banque Mondiale

Et tout particulièrement le Secrétaire Général du Ministère de la Culture, M. Thomas FOZEING KWANKE pour ne citer que ceux-là.

Au plan de la fréquentation

La présente exposition, selon les estimations a connu une affluence de plus de quarante quatre mille (44.000) visiteurs dont soixante dix pour cent (70%) de visiteurs venant du monde estudiantin (Collèges, Lycées, Universités, Ecoles Primaires et Maternelles) et trente pour cent (30%) venant d’horizons divers.

Il convient de saluer particulièrement la présence massive de jeunes, arrivant souvent en classe entières conduites par les encadreurs. Certains parmi eux sont déplacés à plusieurs reprises.

Trente sept (37) personnes sont venues de l’étranger spécialement  pour l’exposition particulièrement de France et d’Allemagne, ce qui toute proportion gardée n’est pas négligeable dans le développement du tourisme.

Le Tourisme est un des domaines susceptibles d’engranger des retombées certaines, du développement du patrimoine artistique du Cameroun.

L’exposition a bénéficié d’une forte participation médiatique, avec des journaux et magazines comme :

MAGAZINES 

Paris Montmartre

Ici les gens du Cameroun

Nyanga

Hiototi 

RADIOS

BBC

RFI

Africa n°1 

TBC

Crtv (Poste national)

JOURNAUX 

Cameroon Tribune

Repères

Mutations

Situations

Agir TV5

La Nouvelle Expression

Groupe l'Anecdote

TELEVISIONS

Crtv

STV2

Canal2 Internaational

AITV

RFO

TV5

SUGGESTION

Au vu de l’expérience que j’ai vécu pendant l’exposition, pour une gestion efficace du Musée National, une autonomie partielle serait la bienvenue.

Un département d’Archives pourrait être créé au sein du Musée, pour l’enrichissement des connaissances des jeunes en matière artistique.

Une salle de Documentation et d’actualités s’impose.

Avec mon expérience, je pourrais contribuer à la réalisation d’échanges avec les établissements et Musées étrangers tels que l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris et le Musée National de Birmingham en Angleterre entre autre.

Mon souhait le plus profond pour l’ambition du Musée National, est d’œuvrer sans cesse pour que dans les cinq années à venir, le Musée National soit auréolé d’une renommée internationale, et pourquoi pas à moyen terme, classé par l’UNESCO comme Patrimoine Mondial de l’Humanité.

Dans cette perspective, j’envisage la création du «Cercle des Amis des Musées du Musée Cameroun», ONG qui soutiendrait cette ambition.

Francis MBELLA

D'un faubourg parisien à l'autre, le peintre Francis Mbella a été présent par ses expositions durant toute la période estivale. L'espace faubourg dernier endroit parisien où il a séduit une fois de plus par sa maestria, a marqué les esprits dans un finissage en apothéose qui est un des faits marquant de ce retour des activités de la rentrée 2011.

En pleine période des commémorations des Evènements des attentats du 11 septembre 2011 sur les Twins Towers du World Trade Center dans l’île de Manhattan, New-York, pas moins de deux cents invités VIP ont honoré de leur présence l'invitation du Maître à admirer ses tableaux au tapioca. Une invitation à la douceur, au voyage, à la rêverie et à l'évasion à un moment où le monde entier tente d'exorciser ce qu'il faut convenir d'appeler la plus grande absurdité de l’être qui dépasse tout entendement humain.

Hilary Clinton alors première Dame des Etats-Unis en 1998 avait raison de dire "Dans la peinture de Francis Mbella se dégage une chaleur qui réconcilie notre être".  

Un moment de réunion et de partage comme l'artiste aime  à en proposer. Ses nombreux invités ont eu le privilège de se sustenter à plus d'un titre. Le livre d'or qui témoigne d'un véritable engouement de ses admirateurs qui ne tarissent pas d'éloges à son endroit tout autant que pour la dégustation des agapes au goût typiquement Camerounais (Ndole ->feuilles de manioc avec arachides et crevettes, Ekoki, Ngondo,-> gâteau de pistaches,  et pilons de poulets rôtis) proposés par son partenaire Michelle Epée, "Le traiteur chez vous", qui apporte «une autre saveur» qui enchante les invités-convives, le tout accompagné d'un vin Français bien sur , entre autre créateur gastronome, pour une finition au champagne. Le peintre nous révèle ici ses talents de créateur gastronome.

En somme une soirée à la fois artistique et culinaire qui contrastait largement avec l'ambiance que suggérait une actualité  quelque morose qu'imposait la mémoire des Evénements qui ont marqué le monde  il y a dix ans déjà avec l'attentat des tours jumelles du World Trade Center symbole de la toute puissance  Américaine.

Une rentrée en force et en beauté donc pour Francis Mbella qui a su une fois de plus séduire par son univers très particulier sur fond de Culture et  d'Art, dans le plus pur esprit de convivialité et de partage. Raison pour laquelle certains n'hésitent pas aujourd'hui à dire de lui qu’il est un artiste qui tend vers l'Universel. 

Comme souvent désormais, nous vous proposons ici quelques moments majeurs et significatifs de cette très belle soirée, il faut en convenir.

Jean-Paul SOPPO

Depuis 2008, Francis Mbella a une exposition permanente de ses oeuvres  aux Etats-Unis dans l'état du Tennessee, précisement à Chattanooga. En effet la  Margarite SICARD Gallery 508 Winter View LN Chattanooga TN 37407 USA @mail : msicard@sicardart.com

acceuille le travail de l'artiste de façon permanente.

La nature chaleureuse de l'artiste lui donne le privilège de nouer des relations d'amitiés avec sa promotrice américaine. On le voit en effet ici en Photo en compagnie de Margarite Sicard et de Thomaï Batianis, autre relation américaine de Clearwater Beach, en Floride où l'artiste a également exposé.

Plasticien des teintes et reliefs subjectifs, Francis MBELLA est originaire du Cameroun. Né le 18 Décembre 1961 à Douala, de père sculpteur et de mère couturière-styliste, ancien élève de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il se consacre dès ses débuts en peinture à la recherche de nouvelles formes d'expression et accède à la notoriété en 1987 comme peintre de relief, grâce a sa technique du Tapioca (Farine de Manioc).

Mérite culturel de la ville de Paris en 1990 et Mérite culturel de l'Etat de Californie en 1994, il obtient une troisième fois cette distinction en juin 2004 auprès de l'ONUG, Organisation des Nations Unies à Genève.

On distingue deux techniques dans son travail.

(1) Tapioca (alliance de la farine de manioc avec de l'huile ou de l'acrylique pour traduire l'exactitude des sensations: le réel y est transfiguré par par l'émotion, la subjectivité.

(2) La technique des encres de couleurs, une méthode prospective, d'objectivisation des sensations, exprimée par un travail de superposition des surfaces et de niveaux. L'artiste mise sur les formes géométriques, la construction des surfaces et l'équilibre des volumes.

Autour de ces nouvelles formes d'expression, la vigilance créative évolue contre la rectitude des formes et de la matière pour une consommation de la production artistique qui ne s'encombre pas de connotations symboliques mais réfléchit la capacité même de son contenu.

Les réflexes chromatiques sont l'expression de cette pensée chère à l'artiste qui génère chez son public cette faculté de penser le particulier comme faisant parti du général autour de plusieurs ouvrages tels que "Menus propos sur l'oeuvre peinte" publié aux éditions Pascal Merlot en 1987, un livre sur la théorie et la psychologie de l'art, "Les Reflets de la Couleur" aux édition C.I.P. en 1998, et son dernier ouvrage publié en français et en anglais, sur l'éducation artistique "Le Traité de l'Esthétique" publié aux éditions Menaibuc.

Il a également réalisé de nombreuses expositions et conférences à Paris, Moscou, Berlin, Douala, Yaoundé, Hambourg,Cologne, Londres, Munich, Los Angeles, Tampa. 

Francis MBELLA fait partie de ceux qui pensent que l'art est important. De la même manière que l'organisme ne saurait vivre sans échanges avec le monde extérieur, à travers la respiration par exemple, l'art est nécessaire à la vie mentale pour laquelle il constitue une sorte de respiration. Son rôle et son utilité ne se découvrent que par la passerelle d'une démarche philosophique et spirituel. Et c'est la condition de l'homme et son principe qu'il est nécessaire d'envisager si l'on veut mesurer la place qu'il occupe.

Quand Francis Mbella s'installe chez Ethnic Angel rue du faubourg Montmartre, pour trois mois le défi à relever n'est pas mince mais il s'agit pour le Maître de voir une nouvelle fois la manière de trouver une harmonie entre le lieu qui a tout pour le séduire, et ses ouvres y compris celles qu'il commence à concevoir spécialement pour les murs qu'il va investir et magnifier de son talent. 

Boulimique du travail, le peintre se met au travail et l'agitation frénétique de sa créativité se met en marche. Les idées fusent, se confondent puis trouvent leur place définitive ou temporaire. Car le Maître prévoit les évolutions (qu'il nomme "animations")  de l'exposition tout particulièrement lorsqu'il s'installe pour un trimestre. La dynamique de créativité colle au personnage, mais avec la rigueur que lui impose l'esthétique de son art. 

Si les experts se sont accordés pour dire que Velasquez peignait l'Air, de Mbella, on peut dire qu'il peint le Mouvement.

Le concept d'un supermarché cosmopolite mis en place par Ethnic Angel est séduisant de prime abord. De fait il séduit l'artiste qui n'a pas de mal à produire des œuvres spécifiques pour cet endroit. Et lorsqu'il habille les murs et le lieu de son travail, un œil même peu averti note aisément que l’œuvre a été pensée, mûrie, œuvres longuement réfléchie, et cela, suffisamment à l’avance, avant sa mise en forme. La nouvelle harmonie proposée par le décor laisse deviner que l’artiste est un ascète qui ne laisse rien au hasard. 

L'austérité et la discipline  qu'imposent la phase de préparation dans sa recherche laissent la place à une explosion de couleurs de formes et de reliefs tantôt accidentés, parfois tout en douceur et dans une discrétion qui caractérisent le peintre.

Ethnic Angel est un supermarché d’Ici & d’Ailleurs, qui propose à ses clients un espace de restauration dans lequel le Chef propose une cuisine élaborée qui tire ses origines des Ailleurs et des Ici dont le Chef annonce des plats qu'on ne trouve nulle par ailleurs qu'ici. Sans aucun doute, la rencontre entre les deux arts est singulière.  Lorsque la gastronomie Ethnic Angel rencontre la plastique de Francis Mbella, la cuisine et la peinture sont élevés en art de vivre.

Sans conteste, la créativité est de mise dans les deux cas, et dans le même mouvement les similitudes apparaissent évidentes. Le corps et l'esprit, dans une unité de temps de lieu et d'espace sont nourris.

L’espace commercial d’Ethnic Angel, propose une chalandise d'articles divers en provenance de 80 pays. Un espace que l’on ne trouve nulle part ailleurs, fait de ce lieu une halte obligatoire.

C'est dans cette ambiance que le peintre Francis Mbella installe son œuvre l’espace d’un temps. La capacité  de l'artiste à relever les défis et surtout à se renouveler sans cesse conduit à penser qu'il ne pouvait trouver meilleur endroit pour offrir aux visiteurs de promener à la fois les regards et d'exiter leurs papilles dans 80 pays  dans un seul et même mouvement.

Intrusion fugace et fugitive, c'est l'occasion d'une mise en perspective des œuvres de l'artiste, ainsi exposées au regard curieux de celles et ceux qui le découvrent; quant aux inconditionnels, ça sera une nouvelle opportunité d'admirer les œuvres inédites du maître.

Cette exposition marque de façon inattendue la rencontre d'un artiste atypique dans un espace qui l'est tout autant. Quand la gastronomie et l’Art plastique se rencontrent dans une unité de lieu d'espace et de temps, les papilles et les pupilles sont a l'épreuve. Difficile de ne pas s'en délecter!